Le vol avec Emirates

...ou plutôt devrais-je dire "Les vols". Emirates est une compagnie aérienne basée à Dubai, aux Émirats arabes unis, et tous leurs vols sont centralisés dans cette ville. Pour me rendre à Séoul, mon voyage a donc été constitué de deux parties distinctes, avec une correspondance de presque trois heures à Dubai.

Moi qui étais plutôt habituée aux petits avions des compagnies "low cost", j'ai été très agréablement surprise par les gros avions d'Emirates, très luxueux, même en classe économique. Malheureusement, je ne pourrai pas vous montrer mes propres photos de l'avion car je n'ai pas osé ouvrir le coffre au dessus de ma tête pendant le trajet pour récupérer mon appareil photo dans mon sac.

Les hôtesses étaient de nationalités très diverses et avaient un costume pour le moins original. Bon, ok, la photo ci-dessous n'est pas libre de droits, mais je suis une vilaine fille qui pille les sites commerciaux !

Chaque passager disposait d'un écran personnel inséré dans le dossier du siège de devant. Cet appareil permettait d'avoir accès aux dernières nouvelles internationales, d'écouter des radios diverses et variées, de jouer à des mini-jeux tels que Tetris grâce à une télécommande elle aussi insérée dans le siège, ou bien de regarder un film choisi dans le large catalogue d'Emirates. Pour ma part, j'ai pu ainsi regarder "Kung Fu Panda" qui me faisait de l'œil depuis longtemps et "Juno" que j'avais manqué lors de sa sortie au cinéma, le tout "in english, of course" et sans sous-titres, histoire de me mettre dans le bain avant d'arriver à l'ICU, où tous mes cours seront donnés en anglais.

J'ai été relativement étonnée d'arriver à garder les yeux ouverts devant mon écran car les cinq jours passés à faire le ménage et à emballer des cartons avant mon départ m'avaient considérablement fatiguée. Peut-être l'excitation du voyage ? Lorsque le sommeil m'a gagnée, j'ai apprécié la présence d'une couverture bien chaude et d'un petit coussin fournis par Emirates.

Après 6h45 de vol, je suis enfin arrivée à Dubai. J'ai profité des quelques heures que j'avais devant moi pour flâner dans l'aéroport. La décoration des halls évoquait le style arabe, mais dans une version un peu clinquante. L'une des allées que j'ai empruntées était notamment bordée de palmiers. Je ne saurais pas dire si cela correspondait réellement à un genre que les autochtones apprécient ou bien si le design avait été spécialement conçu en fonction de ce que les touristes voulaient voir.
Dans les boutiques "duty free", une quantité hallucinante de vendeuses asiatiques faisaient leur office. Je ne savais pas qu'il y avait une vague d'immigration si importante en Arabie Saoudite. Peut-être était-ce pour disposer de main d'œuvre ne portant pas le voile, qui sait... Mais j'avoue ne pas connaître la vraie raison de leur présence dans ces échoppes.
J'ai également été étonnée par le grand nombre de passagers de tous horizons qui dormaient par terre, sur le bord des allées les plus fréquentées de l'aéroport. Ces gens devaient sûrement avoir de longs délais de correspondance, mais j'étais un peu désolée des conditions dans lesquelles ils devaient passer leur nuit.

Arrivée parmi les premiers dans la salle d'embarquement du vol pour Séoul, j'ai regardé la pièce s'emplir de passagers progressivement et la somnolence a fini par m'envahir. Tout d'un coup, j'ai eu l'impression que quelqu'un tentait de me parler, un agent de l'aéroport. Lorsque j'ai remis les pieds sur terre, je me suis rendu compte que la salle autour de moi était... complètement vide ! Les bougres ! Ils avaient réussi à faire l'embarquement complet de l'avion, qui accueille un nombre considérable de voyageurs, sans que je ne me réveille une seule seconde. Heureusement pour moi, il me restait encore cinq à dix minutes pour me diriger vers l'avion qui était tout proche.

Durant cette deuxième partie de voyage, étant donné que la prise pour mon casque audio, intégrée dans l'accoudoir, était défectueuse, je n'ai pas pu regarder de films ou écouter de musique. De toute façon, j'étais suffisamment fatiguée pour pouvoir dormir pendant une bonne partie des 8h45 de vol qu'il me restait à endurer.
J'ai eu la surprise de me faire réveiller à trois heures du matin, heure française, pour le service du petit-déjeuner et à sept heures du matin, toujours à l'heure française, pour recevoir le déjeuner. Je suppose que c'était destiné à nous aider à encaisser le décalage horaire. Mon estomac n'était pas particulièrement affamé, mais lorsqu'on me propose si gentiment à manger, il est rare que je refuse. ;-) J'ai donc pu tester des repas dans lesquels les ingrédients ne m'étaient pas forcément familiers. En particulier, j'ai pu faire connaissance pour la première fois avec le kimchi, un plat d'accompagnement dont les coréens raffolent et qui figure au menu aussi sûrement que le pain en France. Il en existe un grand nombre de recettes différentes. La plus courante est préparée à base de chou macéré servi avec une sauce rouge très pimentée et donc immangeable pour nous, pauvres petits Français aux papilles délicates. Le plat principal était également assez relevé, mais le goût était très bon.

Au terme de ce voyage de plus de dix-huit heures, je suis finalement arrivée saine et sauve à l'aéroport Incheon International (une ville située à cinquante kilomètres de Séoul), le vendredi 22 août, à 16h45, heure locale. Mon aventure en Corée du Sud pouvait enfin commencer !

Comments

[Physaphaé]

combien ils t'ont filé pour que tu leurs faces une pub pareil... On dirais une brochure